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Crazy life in Paris.

On pourrait déjà parler du « September nervous breakdown » mais je pense qu’il est encore un peu tôt pour cela. Certes, il faisait -10°C la semaine dernière et la moitié de la populace parisienne est tombée malade, avant de suffoquer encore quelques jours plus tard. 

On pourrait en parler aussi puisque apparemment les professeurs de sociologie se sont tous mis d’accord pour créer un devoir à rendre pour la semaine prochaine (ceci dit, cela serait dans ce cas là valable pour le mois d’octobre aussi).

D’ailleurs, les études sur le suicide montrent des phénomènes intéressants par rapport aux saisons. Savez-vous qu’on a un pic de suicide en Septembre après la baisse du mois d’Aout ? (parce que faut bien profiter des congés payés hein).
Heureusement ce léger pic de suicides devrait redescendre continuellement jusqu’à la fin de l’hiver. Je n’ai d’ailleurs jamais vraiment compris cette corrélation. Pourquoi après avoir passé un hiver horrible, les gens décideraient à recommencer à se suicider en masse dès la fin du mois de Février ? Il paraît que l’hiver est une période de « repli familial », ceci dit, pour nous autres étudiants provinciaux coincés à Paris, cela signifie plutôt une déprime à venir… (Voir l’article ici). Prévenons-nous quand même de faire des corrélations des causalités… Le suicide est peut être un fait social, mais le déterminisme reste à vérifier (surtout avec une étude plus récente ce serait sympa, merci).

J’ai encore divagué et je m’en excuse, au départ je voulais simplement vous exprimer ma joie de retrouver un Paris frisquet, et d’avoir grimpé un barreau dans l’échelle de l’ascension sociale, en obtenant MA CARTE A LA BIBLIOTHÈQUE DOCTORALE.
A la place j’essaye encore une fois de vous initier à la sociologie…

Je voulais aussi vous raconter ce moment de solitude lorsque le diplomate-super-ami-de-mon-prof-d’anglais a demandé qui voulait devenir professeur et que seule ma main s’est levée, mais ça c’est une autre histoire.

Je m’excuse aussi pour l’absence de nouvelles en ce moment, c’est la panne sèche depuis que j’ai fini encore un magnifique ouvrage d’Ursula K. Le Guin qui allie si parfaitement la sciences-fiction et la sociologie. Après ça, on se retrouve devant une page blanche.

Le prochain Petit Pâté ne devrait pas tarder à sortir (enfin j’espère), mais je ne pense pas participer au prochain (cf la page blanche). 

xoxo Mélissa