…Spoilers!

La catégorie …Spoilers! est un fourre-tout, l’endroit où se trouvent les livres, films, séries, et autres œuvres qui m’ont marquée. La partie Spoilers de ces articles est riche en informations, c’est pourquoi elle n’est réservée qu’à ceux qui ont déjà connaissance de l’oeuvre. Sinon… à vos risques et périls !

Typologie des romans de jeunesse du collège et du lycée qui m’ont (un peu) appris la vie.

Un jour je me suis dit « Mais au fait, combien de livres ai-je lu ? Pourrais-je tous les relire ? ». Malheureusement, je ne crois pas, et je pense qu’il est temps de passer la main, de les envoyer à d’autres jeunes qui ont envie de découvrir le monde. Alors oui, en écrivant cet article j’ai un peu pensé à mes petites sœurs. A leur âge, je passais mon temps à lire, et je voudrais leur transmettre tout ce savoir qu’on apprend au fil des pages… Oui, c’est aussi par la littérature jeunesse qu’on se cultive !
(Cependant je m’abstiendrai de coller une étiquette *sexiste* aux livres lus, ça gâcherait fortement tout le plaisir que j’ai eu, et puis bon, c’est une lutte qui doit se faire en amont maintenant, dans la réalisation et l’édition des livres…)

Je ne sais plus pourquoi je t’aime, Gabrielle Zevin
Bon alors là, c’est vraiment un coup de coeur (sans vraiment de jeu de mot, c’est pas le sujet du livre). En fait, ce qui est génial dans ce livre, c’est de se retrouver dans la tête d’une fille qui perd là mémoire, et ne se souvient donc plus des liens qu’elle entretien avec les personnes qui l’entourent, ni des jours précédents l’accident… Et c’est tout l’intérêt, de découvrir sa vie en même temps qu’elle ! De réapprendre à vivre avec ses pairs, à aimer sa famille, ses amis. Reconstruire sa personnalité. Et puis le second personnage principal s’appelle Will et ça, ça a carrément du potentiel (non, c’est faux, je n’appelle jamais mes personnages Will en hommage à Pullman…)

Lion Boy, Zizou Corder
Je ne sais pas quelle folie m’a fait prendre ce livre dans la rangée, il était à l’opposé de toute ce que je lisais à l’époque. Tout d’abord parce qu’il parle d’un animal doté de voix (le lion) et que je n’aime pas les livres sur les animaux, pour la même raison que je déteste Le livre de la Jungle et que je n’ai jamais lu La ferme des animaux (ouais, la honte). Ensuite, le héro était un petit garçon, et à l’époque on en était déjà loin dans la saga HP, on avait passé les 11 ans quoi. Sauf que cette trilogie est tout sauf ennuyeuse, et l’histoire est très belle. Un enfant qui parle aux félins et cherche à tout prix à retrouver ses parents. On pourrait croire que ses aventures sont un peu comme celles des orphelins Beaudelaire, mais la vérité est qu’il n’est jamais seul et désespéré… Parce que le lion est avec lui…

Maintenant c’est ma vie, Meg Rosoff
Ce qui est étrange avec ce livre, c’est que je ne m’en rappelle que vaguement, mais je sais qu’il m’a terriblement émue. Je me souviens qu’une fille doit partir à la campagne, avec d’autres jeunes de sa famille lointaine, et des enfants… et qu’une guerre terrible éclate. Je me souviens aussi avoir cru que cette guerre était en fait la Seconde guerre mondiale, car étant donné que l’histoire se déroule un peu dans un coin perdu, il y a peu d’ancrage temporel… et c’est surtout très réaliste ! Mais non, c’est bien la Troisième guerre mondiale, et le parcours d’une jeune fille pour retrouver sa famille. Update : le film exprime parfaitement l’ambiance, et il est cool. Voilà.

L’amour est la septième vague, Tim Winton (et ses suites)
L’Australie, un jeune surfeur, et des vagues. Ca a du potentiel non ? Et pourtant, je n’ai jamais réussi à convaincre qui que ce soit de lire cette trilogie, et pourtant, elle m’a faite rire, pleurer, aimer, voyager. Robert Louis Stevenson Leonard (dit « Lockie ») débarque dans un nouveau lycée (entendez « collège » pour les français) et il tombe amoureux, et ça c’est le début des problèmes. Il décide ensuite de sauver la planète (ou juste le port qui est en plein désastre écologique). Et dans un dernier moment, il fait face à la maladie de sa mère, et la grande vague vient s’abattre sur nos paupières. Voilà, sinon, ça parle aussi de plein de choses qu’on ne devrait pas faire à 13 ans (genre risquer sa vie pour un spot). Mention 4 étoiles au début du deuxième tome, quand après une terrible vague… Non, bon voyez par vous mêmes, je sais pas raconter les blagues.

Comme les doigts de la main, Olivier Adam
Avant de lire ce livre, je pensais que les coups de foudre, ça existait pas. Et pourtant, c’est ce qui arrive aux deux héros qui se retrouvent dans une chambre d’hôpital par hasard, et on y croit. Sachez que vous n’aurez qu’une seule envie après avoir lu ce livre : vous cogner fort la tête et espérer soit plonger dans un sommeil sans fin, soit connaître un moment aussi court d’intimité et d’amour. Bon sinon, si disserter sur les sentiments ne vous passionne pas trop, évidemment le livre perd un peu de son intérêt. Mais d’après le dossier du magazine Sciences Humaines, on a tous besoin d’amour !

Quatre sœurs, Malika Ferdjoukh
Il existe 4 tomes, mais en réalité, les sœurs sont 5. Elles sont orphelines, mais non, ce n’est pas triste ! Enfin si, comme toutes les vies d’enfant, adolescent, adulte, il y a de la tristesse. Toutefois ce sont surtout des belles histoires où on apprend à grandir, à faire face à l’inconnu, et à se tromper aussi. L’auteure a une plume très légère, et on garde toujours une âme d’enfant en lisant ces livres ! Et surtout, on apprend à affronter les grandes étapes de la vie… le fait que l’on ne parle que de filles peut enfermer un peu, mais les personnages sont tous attachants et très intelligents, même Bettina !

Toi et moi à jamais, Ann Brashares
C’est encore une histoire d’amour, mais c’est vraiment une histoire qui n’est pas niaise. Tout d’abord, les personnages sont âgés. Oui, ce ne sont pas des adolescents éperdus (même si leur comportement laisse parfois douter), et c’est justement l’intérêt, de voir l’enfance partir, et de grandir, avancer. Cela passe aussi par des tragédies, mais aussi sur l’amitié, et savoir qu’on peut compter sur quelqu’un. Ah et maintenant j’ai envie de le relire…

(suite…)

Ursula K. Le Guin, L’anniversaire du monde (et autres nouvelles)

Voilà, j’ai décidé de m’y mettre, enfin. Il est temps de vous présenter l’auteure qui m’impressionne le plus.
Ursula K. Le Guin est auteure de Science-fiction est Fantasy, mais elle aussi sociologue et ethnologue. Elle n’est plus toute jeune, mais elle écrit toujours (une trilogie « jeunesse » s’est achevée l’année dernière…), et pour plus d’infos je vous renvoie à sa biographie (ou wikipédia si vous préférez…).
Elle est généralement connue pour avoir écrit les contes de Terremer (repris par les studio Miyazaki…), et le Cycle de l’Ekumen (ou Oekumen). Et pour avoir remporté un nombre impressionnant de prix pour La Main gauche de la nuit.
Personnellement, je n’ai pas lu Terremer, qui est plutôt du côté de la Fantasy, tandis que les histoires du Cycle de l’Ekumen sont de la Science-Fiction. 

L’anniversaire du monde (voir critiques) fait partie du Cycle de l’Ekumen. En fait, c’est un peu comme une vue d’ensemble de tout l’univers de l’Ekumen. Au départ, les habitants de la planète Hain ont « colonisé » et étudié de nombreuses planètes, puis ils se sont rendus compte de leurs erreurs et ont fini par créer une sorte d’organisation pacifique de coopération à l’échelle de l’univers : l’Ekumen, qui est une sorte de médiateur entre tous les mondes. 
L’anniversaire du monde est un recueil de nouvelles, dont l’intrigue a lieu dans des planètes où il y a encore peu d’ambassadeurs de l’Ekumen, mais leur présence est visible et c’est parfois à travers eux que ce déroule l’histoire.
Il est difficile d’expliquer à quel point l’univers de Le Guin peut avoir des contradictions, être continuellement en expansion, et fini à la fois. Ses histoires représentent à peu près ce que doit être pour moi la Science-fiction : des découvertes, des surprises, des choses que l’on aurait pas pu inventer soi même, des constructions de l’esprit.

Et on arrive ainsi à la seconde « partie » du recueil de Le Guin : la partie anthropologique, ou ethnologique (difficile à dire !). Chaque histoire présente une société qui fonctionne de manière différentes (entre elles dans l’Ekumen, et bien sur différente de la nôtre, ou même « des nôtres » sur Terre…). Ce qui fait la particularité de Le Guin, c’est que les sociétés qu’elle représente sont régulées par un système central qui est… difficile à expliquer ! On pourrait dire « le couple », « la sexualité », « le genre », on ne toucherait pas encore le cœur ! Dans son best-seller La Main gauche de la nuit, Le Guin avait déjà présenté une société étrange,  à nos yeux, où le sexe d’un individu peut changer, il peut être homme ou femme, et où les relations amoureuses ne sont pas définies par le sexe. Dans son recueil de nouvelles, on trouve encore de nombreuses combinaisons différentes. Par exemple, sur la planète O le mariage se fait entre quatre personnes, qui comporte deux hommes et deux femmes, mais doit aussi respecter les règles des « tribus » : la « tribu » du Jour, et celle de la Nuit. Pour expliquer la suite, il faudrait un schéma (même si Le Guin n’en a pas besoin pour nous le raconter !), pour présenter ce mariage où les relations intimes entre personnes de la même « tribu » sont considérées comme de l’inceste. Il y a aussi dans ces nouvelles un monde où les femmes et les hommes vivent séparément, et où la virilité de l’homme est très importante et se traduit par une compétition quotidienne intense, par des jeux chevaleresques,  tandis que les femmes gèrent tout le fonctionnement du monde à côté.

Le Guin énonce aussi un principe qui me semble fondateur à partir de ses récits : c’est le principe « d’éthique de la connaissance » qui régit les rapports entre les « extra-terrestres ». En effet, ce principe repose sur le constat que l’arrivée d’un ambassadeur venant d’une autre société peut avoir des impacts sur une autre société, lorsqu’elles sont différentes. Ainsi, le transfert de connaissances d’une société à une autre doit se faire avec parcimonie et réflexion, au risque sinon de se retrouver avec des sociétés qui se verraient changer à cause de l’apport d’un autre point de vue, et verraient donc tout leur système s’effondrer. Ce principe me semble important car il permet de comprendre l’impact d’un observateur sur le monde… Et les risques qui s’ensuivent. La plupart des nouvelles où arrivent des ambassadeurs de l’Ekumen voient d’ailleurs les sociétés se confronter à la différence, et les changements qui s’opèrent ensuite… pour le meilleur ou pour le pire !

Je pourrais continuer encore longtemps sur ces sociétés, qui viennent à mon sens d’un esprit brillant, capable de se sortir presque complètement de son système de pensée pour imaginer des associations étonnantes.

Au final, Le Guin et ses histoires représentent pour moi ce que doit être la science fiction, avec une touche de sociologie… Ou bien est-ce la sociologie qui devrait être au final de la science-fiction ? Je vous laisse méditer…

Les Petits Princes

Les Petits Princes est un film réalisé par Vianney Lebasque et sorti en 2013. J’ai profité de la Fête du Cinéma fin Juin pour aller le voir, alors que le sujet me semblait pas forcément intéressant. JB, un jeune joueur de foot, qui est aussi fils d’agriculteur (sisi, c’est important) finit par rentrer dans une école spécialisée (et apparemment réputée) pour pratiquer son sport préféré et devenir un As du ballon. Si je m’arrêtais là, vous n’auriez peut être pas envie d’aller le voir… Mais en fait, ce film est plus qu’une histoire de passionnés de football, c’est une présentation réaliste de l’adolescence, de l’amitié, de l’amour,  des inégalités, et de l’intégration. L’humour est au top, même dans les situations où la tension monte. Les acteurs sont très forts, et on se laisse submerger par leurs émotions. Au final, c’est bien un film que je ne regrette pas d’être allé voir !

Bande-annonce 

Spoilers!
Les blagues poilantes, politiquement incorrectes, à noter sur un papier dès qu’on les entend, au risque de les oublier (comme moi).
La fin, qu’on ne sait pas trop comment interpréter… il est vivant, ou il ne l’est pas ?

Doctor Who (2005) – Saison 3

La saison 3 est une sorte de « tournant » pour Doctor Who, avec l’arrivée d’une nouvelle compagne, Martha, étudiante en médecine, débrouillarde, mais sous le charme du Docteur… Cette saison en revient un peu aux « bases » de la série: le Docteur voyage avec sa compagne, il se mettent en danger, manquent de voir la terre pulvérisée par divers monstres, des sorcières aux scientifiques fous et pinces de crabes. Ils sauvent le monde deux ou trois fois, et tout semble bien finir. La fil rouge de cette saison est tellement mince qu’on finirait par l’oublier, s’il n’y avait pas le final. D’un point de vue personnel, j’ai peu apprécié cette saison au premier visionnage car je n’aimais pas trop Martha. Et puis au bout d’un certain temps, j’ai fini par re-regarder quelques épisodes qui valent vraiment le coup.

Frema Agyeman est une bonne actrice, mais je n’ai pas réussi à m’attacher au personnage (sauf à la fin). Tennant est toujours le même, un peu plus perfectionné, et son jeu dans Human nature et Family of blood est vraiment très bon, alors que ces épisodes manquent de quelque chose. Globalement, les personnages secondaires ne laissent pas de marque, ni les acteurs, hormis peut être Carrey Muligan dans l’épisode signé par Moffat (qui va vous donner des frissons…).

Il est dur d’expliquer en quoi le final est intéressant sans tomber dans les spoilers, mais l’arrivée d’un nouveau personnage qui introduit l’histoire de Gallifrey (ou une partie) dans la saison est très appréciable ! Dans cette saison on en apprend un peu plus sur les Time Lords et même si on ne comprend pas très bien comment le Docteur a finit le dernier survivant, le mystère est un peu moins flou.

La musique de cette saison composée comme toujours par Murray Gold n’offre pas de grandes nouveautés. Martha a son propre thème, plutôt sympathique, mais le reste change peu. La musique de Boe est toujours la plus mélancolique, tout comme celle du Docteur.

Spoilers:
L’épisode de Noël de la saison 2 (que je considère comme le premier de la saison 3) avec l’arrivée de Donna, permet un peu de compenser la peine de la perte de rose. Cette mariée a un humour particulier et cela offre une bonne transition !
La plus grande surprise (agréable) de cette saison a été la découverte de l’identité de … Boe ! Qui aurait cru un jour que Jack survivrait, deviendrait immortel, un point fixe dans le temps, et… une tête à tentacules ! (qui peut être enceinte, qui plus est). Cette révélation mériterait un approfondissement, car je trouve l’histoire de Boe fascinante, cette créature (enfin… cet humain très très vieux) a vécu au moins 50 millénaires, on aimerait en entendre plus parler !
Deuxième surprise de la saison, l’arrivée du Maître, un seigneur du temps très énervé, un peu fou, que l’acteur joue grandement (les yeux exorbités, ça marche !). En n’ayant pas vu les anciens épisodes, il faut se rendre sur le Tardis data core pour comprendre toute l’histoire du Maître.
Côté monstres, les Daleks n’avaient pas grand chose d’impressionnant (ils changent peu, ce sont toujours des tas de ferraille au final), mais les Anges pleureurs sont une belle création, jouant sur le côté sombre et froid des statues. 

Sofia Coppola

Je profite de la sortie de The Bling Ring pour parler un peu des films de Sofia Coppola.
Cette réalisatrice m’était inconnue il y a 3 ans, jusqu’à ce que j’aille par hasard (ou presque) voir Somewhere, tout simplement parce que Phoenix faisait partie de la BO. J’ai tout de suite accroché à la « lenteur » du film, qui est aussi une caractéristique de Virgin Suicides et Lost in Translation.

Somewhere présente la vie d’un acteur riche et célèbre (et divorcé) qui retrouve sa fille pour une période un peu plus longue que prévu. L’ambiance est indescriptible, à la fois simple et recherchée. L’American Dream n’en est pas vraiment un, on se confronte à la vie des « stars », une vie réelle, avec ses frasques et son ennui. La scène avec la voiture de sport faisant des tours sur une piste pendant 10 bonnes minutes (sous les accords de Love like a Sunset) m’a semblé chargée d’un message très fort. On n’en viendrait pas à plaindre les riches américains de la côte Ouest, mais on finit par s’attacher aux défauts de leurs vie. Les choix de Coppola en matière de réalisation sont bien menés, la langueur devient légèreté, portée par la musique (et de bons acteurs).


Mon second Coppola fut Lost in Translation. Encore une fois, j’ai adoré l’ambiance particulière, le thème évoqué (deux personnes perdues dans une ville étrangère, essayant de surmonter l’ennui et la différence) et le jeux d’acteur. On s’attache encore une fois à l’histoire des personnages et à l’esthétisme du film.

J’ai ensuite regardé l’incontournable Virgin suicides, qui est un peu différent des autres. L’histoire (des suicides de jeunes filles dans une banlieue américaine) est étrange, les faits toujours inexpliqués, mais le ton est prenant. On en apprend sans en apprendre vraiment, on regarde comme les garçons ces jeunes filles vivre leur vie, cloîtrées et assoiffées de liberté. Cette fois, on se rapproche un peu plus de la population américaine, du moins d’une partie vivant leur American Dream.

The Bling Ring est différent. La cadence est soutenue, les événements s’enchaînent. La musique rythme le tout. On retrouve bien la touche de Coppola, sa critique de la société et son regard sur les people ou la jet set. Le film pourrait passer pour un documentaire, mais il n’en est pas un. Les jeunes acteurs jouent parfaitement leur rôle, et bien qu’on leur reproche de ne pas incarner exactement les personnes réelles du fait divers, ils sont l’exemple d’une jeunesse qui s’ennuie. Oui, je trouve que Coppola nous montre l’ennui de la société, qui est teintée d’envie, ou d’absence d’envie (comme dans ses autres films). Au final, en voyant ces maisons gigantesques à L.A on finit presque par vouloir faire comme ces ados. Non pas parce qu’on envie les stars, mais pour montrer quelque chose, faire passer un message. Je ne dirais pas que Coppola est une militante, mais elle pose les bonnes questions, au sein même du milieu dont elle fait partie.